Et si l’été devenait un vrai temps pour soi ? Loin du stress et des to-do lists, on laisse tomber la montre et on adopte la slow attitude : une manière de vivre, de consommer, de s’écouter. Un art de ralentir … enfin. Voici comment en faire votre philosophie estivale.
L'été,
une invitation naturelle à ralentir
On entend déjà les conseils des amis : « Profite à fond, n’oublie pas d’aller voir ce musée, de visiter ceci … ». Et si on choisissait de le perdre un peu ce temps ? De s’en libérer, de cesser de courir après ? D’écouter notre corps qui tout entier semble murmurer « prends-ton-temps ». L’été, c’est le moment de lever le pied, de souffler, de se recentrer. C’est une parenthèse précieuse loin des impératifs du quotidien. Pas besoin de partir ni de changer radicalement sa vie. Il suffit parfois de s’autoriser à ne rien faire ou à faire moins, mieux.
En cuisine,
se reconnecter à son assiette
Loin des plats préparés ou des repas vite faits, l’été est le moment idéal pour cuisiner autrement. On prend le temps de bien choisir ses aliments, on privilégie les producteurs locaux, on fait pousser ses légumes, on épluche, on coupe, on goûte… On reprend le pouvoir de décider ce que l’on met dans nos assiettes. Cuisiner redevient un acte citoyen ! Vous n’avez pas d’idée ? La série Régale ta santé vous propose des recettes à base de produits frais, locaux et de saison ! Ne ratez pas ces rendez-vous gourmands mensuels.
Faire pousser ses légumes, c’est bon pour la santé !
La slow attitude,
un pas de côté qui change tout
C’est une réponse apaisée à un monde qui va (trop) vite. Si le mouvement est né en Italie dans les années 80, en réaction à la fast-food et à la surconsommation, la slow attitude s’est aujourd’hui étendue à de nombreux domaines : la mode, la presse, les voyages… Plus qu’un courant, c’est un état d’esprit, un art de vivre qui invite à quitter le mode automatique pour faire les choses avec intention, en pleine conscience, en savourant le moment présent. C’est une démarche simple, accessible à tous.
Un livre, un coin d'ombre
et du temps devant soi
On sort du flux des notifications, du scroll sans fin, des stories qui s’enchainent, de l’immédiateté. On lit pour s’informer vraiment, pour nourrir l’imaginaire, pas pour l’algorithme. On prend le temps de lire, relire, comprendre, approfondir… Derrière cette apparente lenteur, c’est la qualité que nous recherchons. L’attention est devenue une denrée rare. L’essentiel, c’est d’être là, avec le livre, avec soi.
Et si on essayait
la pleine conscience ?
La pleine conscience, ce n’est pas forcément méditer sur un coussin pendant 40 minutes. C’est simplement être présent à ce que l’on vit : sentir le soleil sur sa peau, écouter les bruits d’un marché, savourer une bouchée sans distraction, marcher sans regarder son téléphone…
Ce sont des petits instants d’attention, des micro-parenthèses de présence dans une journée.
Juste être là vraiment.
Repenser les vacances
comme une pause,
pas un marathon
On n’est pas obligé de faire 3 villes en 5 jours ! Même pendant les vacances, on planifie, on surcharge les journées. N’est-ce pas contraire au principe même des vacances ? Parfois, rester au même endroit, contempler, se promener, se laisser porter, c’est ça le vrai luxe. Il existe une autre manière de voyager : plus douce, plus consciente, plus riche aussi parce que l’on prend le temps de vivre vraiment un lieu plutôt que de le traverser. Cela peut être s’offrir une journée hors ligne ou faire le plein de sensations, de rencontres. C’est aussi l’occasion de tester la mobilité douce, marcher, faire du vélo sans chrono.
La mobilité douce s’impose de plus en plus comme « la » solution pour prendre soin à la fois de sa santé et de la planète, comme le choix gagnant pour notre santé et celle de l’environnement.
- Quelles sont ses vertus ?
- Peut-on vraiment troquer la voiture contre le vélo ?
- Et si on commençait pendant nos loisirs ?
Un été plus doux,
ça commence maintenant
S’allonger, rêvasser… Ce n’est ni paresse ni perte de temps. C’est une forme de présence. On a tous le droit de ne rien produire, de juste être. Lever le pied, ce n’est pas passer à côté de l’été, c’est en savourer chaque instant, sans urgence ni pression. Alors, oublions la montre, la to-do list et offrons-nous le luxe ultime : le temps de vivre.
