Le petit dernier est rentré malade de la crèche… Il devra rester quelques jours à la maison ! Ce scénario, nous l’avons toutes et tous déjà vécu en tant que parents : mais qui va le garder ?
Les parents doivent souvent jongler entre urgences familiales et obligations professionnelles. Heureusement, des services d’accueil d’enfants malades à domicile peuvent prendre le relais au chevet de l’enfant.
Pour éviter de poser un congé ou faire appel à des solutions improvisées, ce type de service s’impose comme une alternative rassurante pour chacun. L’enfant reste dans son environnement familier tout en bénéficiant des soins nécessaires et les parents peuvent se rendre sereinement au travail.
À travers les témoignages d’une accueillante à domicile et d’une maman utilisatrice du service, découvrez comment ce dispositif fonctionne et comment il peut vous soulager, en tant que parent.
Aurélie travaille dans le service d’accueil d’enfants malades à domicile de SOLEA à Frameries. Elle se déplace principalement dans la région de Mons-Borinage mais son service couvre également la Wallonie picarde.
« Quand je me rends dans une famille, je sais que je ne suis pas là uniquement pour surveiller un enfant malade. Je suis là pour offrir un cadre rassurant, des soins adaptés et une présence bienveillante dans un moment souvent stressant pour l’enfant et les parents. »
« Chaque intervention nécessite un certificat médical. Il est donc nécessaire que l’enfant (entre 3 mois et 12 ans) ait vu le médecin. Le service est accessible sur simple appel au 0477 880 227 entre 7 et 18h ; les familles sont rapidement recontactées pour organiser l’accueil de 6 à 20h (avec un maximum de 10h de garde/jour). »
Aurélie insiste sur l’importance de la relation de confiance qui se construit dès les premières minutes.
« On arrive parfois dans un domicile, on ne connaît pas l’enfant, les parents ne nous connaissent pas non plus… et en un quart d’heure, il faut réussir à ce que les parents partent au travail en nous faisant confiance ! »
« Il n’y a pas de journée-type, chaque situation est unique. Certains enfants vont nous dire ce qu’ils ressentent, quels sont leurs besoins… d’autres pas, même s’ils savent parler. »
Elle apprend à lire entre les silences, à respecter les peurs… Son rôle dépasse les soins, elle crée un espace de sécurité. Ce métier exige des compétences relationnelles, tant avec les enfants qu’avec les parents…
« Dès le matin, il faut discerner très rapidement les attentes des parents, les habitudes et les besoins de l’enfant. Le soir, on fait un compte rendu de la journée, on va à l’essentiel. C’est un métier qui demande de la souplesse, de l’empathie et beaucoup de rigueur. Il offre aussi une immense satisfaction : celle de contribuer au bien-être d’un enfant et à l’équilibre d’une famille. »
Mélissa récupère Samuel à la crèche, il a une gastro et ne pourra pas fréquenter le milieu d’accueil pendant quelques jours. Responsable RH, elle a une réunion importante au bureau le lendemain, on compte sur elle ! Aucun membre de la famille ne peut assurer la garde au pied levé, les grands-parents sont trop éloignés, les congés presque épuisés…
Appeler le service d’accueil à domicile, c’est devenu mon premier réflexe.
« Dès que Samuel tombe malade, mon premier réflexe c’est de contacter le service d’accueil à domicile de SOLEA. Je le recommande les yeux fermés. »
Ce qui fait la différence pour Mélissa, c’est la qualité de l’accueil et sa personnalisation. L’enfant reste dans son univers, il a ses repères, ce qui facilite grandement la journée.
« La puéricultrice de Solea n’arrive jamais les mains vides. Elle emporte toujours un énorme sac débordant de jeux et de matériel de bricolage. Selon l’état de forme de Samuel, elle propose des activités adaptées. »
« Mon fils est toujours très content quand il voit Aurélie arriver. Moi aussi, parce que je sais que je confie mon enfant à une professionnelle. Les accueillantes d’enfants malades de SOLEA ont suivi une formation aux premiers secours, c’est rassurant. »
