C’est une tendance générale, en Europe mais aussi dans le monde, le taux de natalité est en chute libre… avec comme conséquence le vieillissement de la population !
Ce renversement démographique fait peser une charge énorme et croissante sur les services publics et les économies des pays…
Pas si simple de cibler les causes de la dénatalité car de nombreux facteurs interagissent pour influencer le choix de faire des enfants ou pas. Outre les facteurs économiques, il ne faut pas négliger la dimension sociale et culturelle. L’image de la famille s’est modifiée. Elle s’éloigne du modèle traditionnel avec beaucoup d’enfants. Le passage à la parentalité se fait de plus en plus tard, souvent après 30 ans. Les études sont plus longues et les couples attendent une certaine sécurité financière avant de procréer.
Les personnes ne souhaitant pas avoir d’enfants sont plus nombreuses et la pression sociale se relâche peu à peu.
Parallèlement, l’infertilité ne cesse d’augmenter (elle touche 1 personne sur 6 au cours de sa vie selon un rapport de l’OMS) alors que les mesures pour lutter contre ce phénomène sont insuffisantes (traitements mal remboursés, peu accessibles…).
Et enfin, il y a les facteurs politiques qui selon leur qualité peuvent influencer les parents en devenir (congés parentaux insuffisants, services d’accueil inaccessibles et trop coûteux …).
En Europe, elles varient beaucoup d’un pays à l’autre. Selon l’UNICEF, les pays les mieux classés en termes de politiques familiales sont la Norvège, l’Islande, l’Estonie et le Portugal, grâce à des congés parentaux bien rémunérés, des services de garde accessibles et de qualité et un soutien global aux familles.
La Suède est aussi bien classée avec un congé parental de 480 jours à répartir entre les deux parents (dont 390 indemnisés à 80 % du salaire). Depuis peu, elle permet aux parents de transférer une partie de leurs congés à un proche.
On connait la situation : 15 semaines de congé parental pour la mère et 20 jours pour le coparent – un régime d’allocations familiales modulé selon les régions – des crèches subventionnées mais saturées – un soutien aux familles monoparentales et aux enfants handicapés.
Si notre pays ne fait pas partie des mauvais élèves, sa politique familiale reste axée sur la vision de la famille traditionnelle et n’est pas suffisamment adaptée aux changements sociétaux, contrairement à la Suède. Et pourtant, les taux de natalité de ces deux pays sont quasiment identiques (1,4 pour la Suède, 1,46 pour la Belgique).
Les politiques familiales ont un impact réel sur la natalité. Elles peuvent la stabiliser ou l’améliorer mais elles ne suffisent pas à elles seules.
Pour Solidaris, renforcer les aides directes aux parents est une nécessité. C’est un premier pas qu’il est urgent de faire. Mais celui-ci doit être accompagné d’une vraie politique sociale qui prend en compte toutes les composantes de la vie en société : santé, logement, éducation, emploi, économie…
Pour Solidaris, la problématique de la dénatalité ne peut pas s’envisager sans prendre en compte sa dimension internationale car la question de l’immigration fait partie de l’équation. À l’heure où les frontières se ferment, ne serait-il pas plus judicieux de repenser nos politiques migratoires en considérant ce brassage de culture comme un atout pour l’avenir plutôt qu’une menace ? Une politique solidaire et humaine… peut faire la différence et améliorer l’équilibre mondial…
L’assurance complémentaire de Solidaris propose toute une gamme de remboursements et de services dédicacés aux familles.
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