Si la santé mentale de la population est assez préoccupante, celle des jeunes est, elle, alarmante. Aujourd’hui, chez les 15- 24 ans, plus d’un décès sur quatre est dû au suicide, ce qui en fait la première cause de mortalité dans cette tranche d’âge. L’augmentation de tentatives de suicide chez les jeunes est liée à plusieurs causes complexes et souvent interconnectées.
Au-delà des parcours et des histoires personnelles, ne faut-il pas également s’interroger sur les causes profondes de ce mal-être ? Ces chiffres alarmants ne sont pas de simples statistiques : c’est le baromètre moral de notre société !
Une société où la performance a remplacé la bienveillance, où on apprend aux enfants à réussir, non pas à s’écouter ; où tout pousse à la comparaison, à la compétition… où l’échec est interdit !
Comment s’étonner dès lors que nos jeunes grandissent dans un climat d’anxiété permanente : pression scolaire, injonctions à la beauté et à la réussite, harcèlement amplifié par les réseaux sociaux, débats publics violents, peur du climat et des guerres, peur de l’avenir !
Et pourtant, si notre société influence le mal-être des jeunes, elle n’en assume manifestement pas les conséquences ! Car ses réponses face à leur détresse sont insuffisantes. Des parcours de soins qui laissent les jeunes seuls après une hospitalisation, des services débordés… des délais trop longs avant une consultation…
Nos modes de vie souffrent d’un déficit de chaleur humaine, de lien… Pour inverser la tendance, il faut remettre le soin (de soi et des autres) au cœur du projet collectif.
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